dimanche 21 septembre 2008

Réponse à Anne Dorval

Ce soir à Tout le Monde en Parle, Anne Dorval s'est faite demander pourquoi le public Québécois est divisé face aux artistes et au financement qu'ils obtiennent. C'est-à-dire pourquoi les Québécois ne s'identifient pas à ceux qui produisent leur culture. Mon bon ami Antagoniste offre une réponse en citant le défunt philosophe français, Jean-François Revel :
Et si le cinéma français a reconquis en 2001 la première part du marché dans ses frontières et des succès au dehors, ce n’est pas pour avoir été plus subventionné que naguère, c’est pour avoir produit une poignée de films dont la qualité est perceptible par le public, et pas seulement par les auteurs.
La citation est parfaite, ce qui est important c'est que les gens choissisent leur culture. Je comprends que le français est limité dans le marché nord-américain et je ne peux pas prédire l'avenir. Néanmoins, je me fonde sur un optimisme culturel que plusieurs ne semblent pas partager avec moi - je suis fondamentalement convaincu que des grandes oeuvres Québécoises pourraient se démarquer dans un marché plus compétitif des arts.

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jeudi 11 septembre 2008

So we never forget

The Price of Freedom is eternal vigilance - Thomas Jefferson

mercredi 10 septembre 2008

Le prix du baril : le pari

Pourquoi on ne devrait pas parier sur les prix de l'essence (comme moi et Bryan l'avons, même si je considére être en voie de gagner mon pari sur le prix du baril) :

If the best predictor of future prices is present price, how then do we account for the extreme volatility in the record? Simple: Present price may be the best predictor, but it is a lousy predictor nonetheless. Hamilton finds that the standard deviation in oil prices from quarter-to-quarter was 15.28%. Hence, if we start a quarter with $115 oil, prices in the next quarter could average between $85 and $156 per barrel. In a year, they could range between $62 and $212. In four years, they might be anywhere between $34 and $391!

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mardi 9 septembre 2008

Dukkakis-Dion

Toujours sur le blogue que Bryan et moi entretenons pour la campagne, j'admet ne pas comprendre les conseillers en image de Stéphane Dion qui lui font ressembler à Michael Dukkakis, l'infortuné candidat démocrate à la présidentielle en 1988.

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Sur ÉlectionsCanada 2008



Moi et Bryan avons ajouté des nouveaux commentaires sur les sondages et avons mis en ligne les projections électorales en fonction du dernier sondage.

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lundi 8 septembre 2008

Pendant la campagne...

Non seulement je voterai dans un comté qui vote pour le Bloc Québécois depuis 1993, mais je bloggerai aussi conjointement avec mon vieil ami Bryan Breguet sur Élections Canada 2008. Sur ce blogue, nous avons mis en place un modéle de projection des siéges en fonction des sondages par province (en fait, Bryan a fait le modéle). Ainsi nous ferons compétition à Democratic Space et HKDP tout en commentant sur nos blogues respectifs.

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samedi 6 septembre 2008

Nothing less than a crusad


Quand est-ce qu'on a notre Margaret Thatcher?

Wal Mart ­> FEMA

J'ai vraiment aimé suivre la couverture média de l'ouragan Gustav qui était supposé nous remémorer la mauvaise gestion Républicaine. Mais j'ai trouvé drôle que personne se demande comment les choses se seraient produites si les démocrates étaient au pouvoir. Aprés tout pendant l'ouragan Katrina, Wal-Mart, Target, Macys et Costco ont été plus efficaces que la bureaucratie Américaine dans la provision des biens et services nécessaires pour la population - en fait, ils s'étaient préparés avant que la tempête n'atteigne San Francisco :

In his September 1 column (“John, Don’t Go"), Paul Krugman blames the failed response of FEMA during Hurricane Katrina on the Bush Administration’s antipathy to government. To the contrary, FEMA’s failures resulted from two problems endemic to bureaucracies no matter the party in power: a lack of local knowledge and weaker incentives than the private sector to succeed. By contrast, Wal-Mart got supplies and people into the worst-hit areas because its associates and managers had detailed knowledge of their communities and the incentive to help their neighbors that will always be absent in bureaucracies. FEMA’s warehouses of unused resources contrasted with Wal-Mart’s trucks on the move suggest that indeed the failures of Katrina were ones of bureaucratic ignorance, not administration ideology.

Sincerely,

Steven Horwitz

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vendredi 5 septembre 2008

Se tirer dans le pied et pleurer

L'économiste Donald Boudreaux de Café Hayek est maître dans l'art des lettre à l'éditeur. L'idée lui est venu de Milton Friedman qui lui disait que l'art de l'économiste vulgarisateur est d'expliquer une idée économique en moins de 3000 caractères.
Alors, je tente ma chance en 1750 caractères
Dans l’éditorial ''payez plus, profitez moins''(Quartier Libre : 3 septembre 2008) de Mr. Thomas Gerbet , il est mentionné que le recteur décide de sabrer dans les en augmentant les frais afférents. Une telle situation est définitivement déplorable, mais elle est la conséquence de l’opposition systématique du mouvement étudiant à toute proposition de réforme du mode de financement des universités.

Il a été proposé à maintes reprises de dégeler les frais de scolarité et de les déréglementer en fonction des coûts de formation par programmes. Une telle approche permet aux universités de charger en fonction des programmes choisis par les étudiants corrigeant ainsi des iniquités quant au rendement des études (payer le même montant en médecine et en sociologie avec des taux de rendement différents et coûts de formation différents). Par ailleurs, il serait plus intelligent de déréglementer les frais de scolarité pour faire payer tout le monde également quitte à réformer l’aide financière aux études pour ceux qui en ont véritablement besoin.

En sus, les universités pourront charger plus pour régler leurs problèmes de sous –financement. Cela permettrait aussi aux universités de se différencier entre elles et donc de se concurrencer ce qui force la bonne gestion dans les universités. Ainsi les dépenses superflues, la gestion maladroite et les investissements immobiliers jugés non rentables auraient été évités grâce à un systéme post-secondaire libéralisé. Après tout, la compétition ce n’est pas juste bon pour les épiceries – c’est bon pour tous.

Mais à force de s’opposer à telles réformes qui permettraient un système universitaire plus dynamique, compétitif et équitable, on en vient à forcer les universités à s’enliser sans leur offrir des possibilités de sortie. Les frais afférents - approche mesquine pour les étudiants - devient une des seules solutions. Le résultat? Nos diplômes perdent de la valeur et nos institutions perdent en prestance!

Vincent Geloso
Ancien responsable de la campagne pour le dégel des frais de scolarité pendant le réferendum de 2007

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Mon défi à la gauche

Les gens de gauche m'accusent souvent d'être au service du grand capital, des entreprises et des méchants hommes d'affaires qui ''violent'' la planéte. Il est vrai que je considére la liberté économique comme un atout positif d'une société pour la création de richesse mais aussi pour la conservation environnementale.

Aprés tout, si on remettait les prix de l'électricité au niveau du marché on verrait définitivement des économies d'énergie, des incitatifs pour des nouvelles technologies et l'avénement des technologies alternatives. Si on cessait de subventionner des entreprises, on les inciterait vraiment à mieux gérer leur ressources. On peut notamment penser au secteur agricole qui est le principal consommateur d'eau (et qui utilise des techniques archaïques et inefficaces grâce à des subventions qui ne procurent aucun incitatif). Plusieurs des subventions attribuées aux entreprises sont en fait néfastes pour l'environnement.

Maintenant, sachez que je suis opposé à de telles interventions dans l'économie pour des raisons environnementales et économiques. Mais prônez de telles choses, c'est défendre le libre-marché. Est-ce que des gens de gauche sont contre couper les subventions aux entreprises? Est-ce que les gens de gauche sont pour une meilleure utilisation de l'eau?

Si c'est le cas, j'invite les gens de gauche à dire avec moi que plus de libre marché est désirable pour l'environnement et pour l'économie. Allez, ce n'est pas dur à dire... aprés tout même les gens de DeSmog Blog sont d'accords avec moi que le gouvernement ne devrait pas donner des subventions pour choisir des gagnants.

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Something always comes along - The Financial Post

Ce matin dans le Financial Post, on retrouve cet article de ma plume :

In 1920, George Otis, the director of the U. S. Geological Survey, declared that the United States had used 40% of its oil supply and needed a conservation campaign to save what remained of the essential resource. In 2008, trillions of barrels later, we can easily recognize the extent of his mistake. Yet there are still some individuals who believe that we are running out of oil, and other resources -- and that we need giant state-controlled programs to manage our transition to other commodities and fuels. Like Otis, they are mistaken.

In AD 200, Tertullian -- a Carthaginian Christian theologian -- believed that we had "become a burden to the Earth, the fruits of nature hardly suffice to sustain us." It was only thanks to the genocidal effects of war, famine, plague and earthquakes, he believed, that the global population might be controlled, and the problem thereby remedied. At that time, the planet's population was 30 times smaller than it is now.

In the 19th century, amid fears of the world running out of food, we discovered that farmers could use guano (solidified bird droppings) as a fertilizer. That realization spawned a gigantic industry, and huge deposits in the Pacific were extracted by the tonne. Theorists expressed fears that the supply would be exhausted and that food production would plunge as a result. Guano extraction did indeed fall, though it continues to this day. Food production, meanwhile, has skyrocketed thanks to other technological developments.

Coal, too, was supposed to have run out a long time ago. In the 19th century, economist Stanley Jevons declared in his Coal Question that "such a rate of growth will before long render our consumption of coal comparable with the total supply. In the increasing depth and difficulty of coal mining we shall meet that vague, but inevitable boundary that will stop our progress …So far then as our wealth and progress depend upon the superior command of coal we must not only stop-- we must go back."

They were all proven wrong. The same can be applied to theorists who embrace the "peak oil" hypothesis -- according to which the world's annual production of oil will soon reach a maximum, and then begin an irreversible decline -- and worry that our economies will collapse because of it.

In a market economy, a sustained increase in the price of any resource -- say, oil--motivates entrepreneurs and individuals to make a more efficient use of it, and also to develop substitutes. Under increased scarcity, prices and profit opportunities both will increase.

The case of guano, mentioned above, is a good example of this phenomenon. As reserves of guano dried up, prices increased, which raised the per-unit costs for farmers. Pushed by this economic reality, scientists made breakthroughs in ammonia synthesis: Carl Bosch and Hans Haber discovered that they could combine hydrogen with nitrogen by using high temperatures and high pressures in a process that now bears their names. The result: cheaper fertilizers.

The same is true of everything else: Whale oil was supplanted by coal, gas and kerosene, which were themselves replaced by electricity and the incandescent light bulb. Wood and hay as energy sources were replaced by hydroelectricity, nuclear power, coal, natural gas and oil.

Even humble by-products helped revolutionize the market for resources. Plastics, developed from petroleum residuals, displaced a variety of different products --including wood and ivory.

The same will be true with oil. As prices rise, there will be more incentives to create a substitute. It will perhaps render nuclear energy more profitable and boost investment in that field. It might even create a new transportation method that will make the car look like a horse carriage. The beauty of all of it is that we never know where the innovation will come from -- or lead us. We will not need to "plan" this innovation. Someone who wants to make a profit will research -- or employ others to research--new technologies.

That's the way the world works. Anyone who says we need a big state-controlled effort to wean us off oil is peddling guano.


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jeudi 4 septembre 2008

Avoir raison

Je le disais dans The National Post en juillet de cette année, les prix de l'essence ne sont pas dramatique comparativement à 1973 (année du premier choc pétrolier). En fait, j'argumentais qu'avec les avancées technologiques dans l'utilisation de l'énergie, on utilisait moins d'énergie par dollar de PIB (aux États-Unis). Le fait que ces technologies sont apparues (et la croissance économique) a fait en sorte que la part du revenu d'un ménage alloué au pétrole a diminué.

Techniquement, cela veut dire qu'on utilise moins d'essence pour ce qu'on produit (même si on utilise plus de pétrole en termes absolus). Mon collégue Antagoniste vient me prouver raison en démontrant que malgré une croissance économique phénoménale, le pétrole est mondialement moins utilisé qu'en 1973.



Je veux pas être chiant, mais je vous l'avais dit...

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Oui au capital étranger

Je sais que l'ADQ est pas contente que nos entreprises ''nationales'' comme Alcan et Bell soient achetés par des étrangers (Teachers qui a acheté Bell vient d'Ontario - le crime ultime) et donc que la Caisse de Dépôt et de Placements devrait utiliser l'argent des retraités pour éviter de telles choses. Personellement, j'ai toujours été réceptif à l'investissement des autres qui viennent nous enrichir.

Mais disons que j'étais (ce qui n'est pas le cas) un protectionniste. Je devrai voir négativement toute acquisition étrangère des compagnies située au Canada et positivement les fusions et acquisitions faites par des entreprises du Canada. Alors je devrai me réjouir de cette nouvelle :

Canadians bought and sold more companies in the second quarter ended June 30 with 416 new announcements worth $18.4-billion compared to 377 for $24.5-billion last quarter

On est pas encore en train d'enlever le ''Canada'' de ''Bell Canada'' ...

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mercredi 3 septembre 2008

Get to the bank!

Le premier ministre Harper - dans le hype électoral - a offert $80 millions à Ford pour une usine en Ontario. Le but est de sauver 757 emplois et il s'agit d'une contribution remboursable. Donc il serait supposé s'agir d'un prêt.
Mais si il s'agit d'un prêt, pourquoi aucune banque n'a t'elle prêté le montant à Ford - qui est aprés tout une multinationale? Pourquoi le gouvernement a t'il ressenti la nécessité d'intervenir? Est-ce qu'il s'agit d'un prêt sans intérêts? C'est-à-dire un don de la valeur des intérêts épargnés.
Ce qui est encore plus ridicule, c'est que Ford a besoin d'un prêt si mince de la part du gouvernement. Même dans les grasses années, ils demandaient de l'aide étatique. Sont t'ils en si mauvais état qu'ils sont rendu à quémander la valeur des intérêts si la subvention avait été un prêt par une banque?

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Vincent Geloso

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