vendredi 24 octobre 2008

NOUVEAU BLOGUE

Je ne bloggerai plus à cette adresse. Je serai maintenant à www.geloso-breguet.blogspot.com avec mon bon ami Bryan où on continuera d'être politiquement incorrects mais scientifiquement justes!

Commentaire sale

Le jeune député Simon-Pierre Diamond a été le plus éloquent. Il ne s'est pas gêné pour dire tout le mal qu'il pensait de la décision de ses anciens alliés de sauter la clôture.

"Les gens qui se donnent aux plus offrants, on en voit souvent au centre-ville tard le soir mais au Parlement, des gens qui font le trottoir, nous en voyons très rarement", a-t-il lâché

Maintenant vous savez pourquoi j'ai quitté la politique ...

jeudi 23 octobre 2008

Ironie pour Mario Dumont

En 1994, Yvon Lafrance député libéral d'Iberville fait défection pour devenir premier député d'une nouvelle formation ... l'Action démocratique du Québec.

En 2008, André Riedl, député adéquiste d'Iberville fait défection pour le Parti Libéral.

Comme les anglais disent : we've went full circle...

Aux Adéquistes : Told you so ...

Aux lendemains de mes commentaires crus à l'égard de l'Action démocratique dans les pages du journal Le Devoir, plusieurs adéquistes m'ont critiqué et vilipendé. Pour certains, le fait que j'aille quitter l'Action démocratique pour des raisons idéologiques (étant fédéraliste et ayant une aversion du populisme crasse qui régne depuis l'élection de 2007) représentait un manque de loyauté. Certains ont même été jusqu'à dire que j'avais mis mon idéologie avant le parti et mes amis et que j'aurai dû les appeler suite à ma sortie dans Le Devoir (comme si j'avais des comptes à rendre).

Ma position était que l'ADQ s'était éloigné du discours de la droite économique moderne qui veut réformer l'État, introduire plus de compétition dans l'économie, libéraliser les prix, moderniser sa fiscalité et mettre en place des politiques qui réduisent l'intervention de l'État. Elle aurait pu vendre ces idées en identifiant libéralisme économique à identité nationale confiante. Mais non, l'ADQ s'est recroquevillé sur une position populiste qui jouait sur une peur irrationnelle des immigrants et des étrangers.

Ce changement a provoqué le départ de plusieurs militants de longue date qui étaient restés aprés 2003. On nous a dit que notre départ était souhaité parce qu'on était trop "idéologues" et "incapables de gérer les besoins de la victorie"(whatever!).

Mais ce que nous avions compris, c'est la différence entre compromis et compromission! Nous avions compris que l'avenir de l'ADQ ne pouvait être assuré si l'ADQ ne contruisait pas une base idéologique qui consolide les appuis passés au lieu d'être une coalition d'électeurs déçus. Oui, des compromis était nécessaire, mais ceux qui ont été fait n'étaient pas des compromis. Toutes les positions prises par l'ADQ sont des renis du passé intellectuel du parti qui maintenant arbrite des députés qui refusent d'admettre le rôle de l'État dans la défense des droits de propriété privée admettant même parfois qu'ils savent mieux que les citoyens ce qui est bien pour eux.

Dans le temps, j'ai pris les coups sans fléchir et sans broncher. Maintenant, deux députés quittent l'ADQ! Je peux faire mon baveux, mais je ne le ferai. Je vais juste dire que je déteste avoir raison, surtout quand j'ai été un des seuls à avoir raison!

Sincérement à tous mes amis adéquistes (sont qui le sont encore vraiment)

Vincent Geloso

L'ADQ perd un député...

André Riedl...

Au diable le doctorat

Mon ami Bryan fait présentement son doctorat en économie à l'Université de la Colombie-Britannique et je suis en train d'appliquer pour la maîtrise en histoire économique à la London School of Economics. Souvent nous discutons des salaires comme professeurs que nous pourrions faire. J'aimerai bien enseigner, mais si on ne me payait pas je ne le ferai pas. Aujourd'hui, l'idée de compléter un doctorat a pris une vollée...


Ouais, je m'en vais coacher!

mercredi 22 octobre 2008

La citation du jour...

On peut déplorer peut-être, Mme la Présidente, on pourrait déplorer, si on faisait un débat théorique, qu'on n'ait pas, au moment où il y avait une croissance économique au Québec, engrangé des argents pour faire face à une situation comme celle-là. Je ne pense pas qu'il est temps de faire un débat économique sur le mérite de la théorie de Keynes qu'il fallait engranger puis que maintenant on peut aller en déficit. Je pense qu'on n'est pas là. Nous croyons qu'il y a encore au gouvernement – et la ministre des Finances et le premier ministre ne l'ont pas dit aussi clairement que je vais le souligner, mais l'ont laissé entendre qu'il y avait des possibilités, sans retomber en situation de déficit pour l'instant, de mettre en place des mesures. Moi, j'évalue que la ministre des Finances, qui a lancé une opération de recueil des périmés – ompression de dépenses mais dans des périmés qui n'affectent pas les activités, de 600 millions – la marge de manoeuvre qu'elle s'est prudemment gardée de 400 millions donne une latitude à la ministre.
Qui a dit ca? Françoise David? Non! Pauline Marois? Non! C'est l'ancien président du Conseil du Patronat qui disait que la réingénérie de l'État sonnait comme de la musique à ses oreilles. Le même qui est maintenant député de l'ADQ. Oui-oui, Gilles Taillon qui veut maintenant que l'État intervienne dans l'économie et qui croit que le déficit zéro est réel.
L'ADQ est tombé bien bas!

Autre mensonge sur la dette

La dette nette est ce qu'on doit duquel on soustrait les actif disponibles. C'est en utilisant la dette nette sur le PIB que Jean Charest a lancé en 2005 la fanfare du Fonds des Génération. Son objectif était de réduire la dette nette a 25% du PIB d'ici 2020(si je ne m'abuse). Toutefois, malgré une diminution dans les premières années de son régne, on peut remarquer avec les derniers chiffres de l'Institut de la Statistique du Québec que le ratio dette nette/PIB est à la hausse relativement à 2003.


Alors la promesse de Jean Charest de garder le déficit zéro est non seulement basée sur la fausse hypothése que nous avons aussi le déficit zéro, mais que son propre objectif de réduire l'importance de la dette relativement au PIB est loin d'être atteint. Toutefois, le ratio est celui qu'il se sert pour justifier qu'il a fait un bon travail.

Political bullshit...

L'illusion...

On peut tellement dire de choses sur l'état économique du Québec; le manque de liberté économiques, le marché du travail rigide, les faux déficits zéro, les subventions aux alumineries, le contrôle des prix, le gel des frais de scolarité etc. Néanmoins, ma bonne amie Barbara Kay l'exprime bien dans son article d'aujourd'hui

Quebec's grand illusion
Barbara Kay, National Post
Published: Wednesday, October 22, 2008

Stephen Harper saw defeat snatched from the jaws of victory when sovereigntist leaders gleefully parlayed his foolish pre-election announcement of relatively trivial arts cuts into a majority-blocking culture card. "When our culture is attacked," swooned PQ leader Pauline Marois, "it is all of Quebec that is attacked."

Bloc leader Gilles Duceppe fleshed out Marois' utterly false and incendiary statement with the words "there is a clash of two visions, that of Quebec and that of Harper."

In Duceppe's revealing province-person parallel, he posits Quebec as that utopian Marxist construct -- the "people" -- whose ideological commitment endows them with a single voice and will.

Both politicians tap into the same manichean myth that virtually all Quebec political, union and intellectual elites are keen to perpetuate: The unruly capitalistic world beyond Quebec is insecure and ruthless; but state-nannied Quebec is a successful, contentedly secure, culturally enlightened monolith.

Collectivist dogma has always ruled in Quebec: For three centuries, it was top-down religion; since the Quiet Revolution, it has been the top-down "Quebec Model," worshipped by Quebecers as the revealed truth. This "truth" insists that Quebec's oligarchical state-cum-union dirigisme has produced social equality at no discernible price.

In fact, ruinously profligate social programs like cheap universal daycare and frozen low tuition fees mostly benefit the wealthy (higher-income families produce almost 70% of Quebec university students). They are paid for by federal equalization payments or debt assigned to future generations.

Quebec is an economic flop, but most Quebecers don't know it. In 2003, out of 60 American states and Canadian provinces, only the Maritimes, Manitoba, West Virginia and Mississippi ranked lower in per capita Gross Domestic Product than Quebec, making it among the poorest industrialized regions of North America. Quebec is a sharing society, all right --except in other provinces like Alberta and Ontario they share the wealth, not the poverty.

So uniform is the mainstream media's loyalty to the Quebec Model, facts like these rarely filter down to individual Quebecois. But in 2007, a modest vehicle for truth, a crisply mounted documentary film, L'Illusion Tranquille ("The Quiet Illusion," a play on "The Quiet Revolution") made its way into a few Quebec art cinemas.

Researched, produced and self-financed by two Quebec City film amateurs, computer scientist Joanne Marcotte and her financial-advisor husband Denis Julien, the French-language film was viewed by perhaps 5,000 curious Quebecois.

The viewing numbers will pick up dramatically with the newly-released voice-over English version, produced with the help of the Fraser Institute and which enjoyed a successful Ottawa debut on Oct. 11.

If Quebec's political choices irritate and baffle you -- or if you erroneously believe Quebec delivers its oft-vaunted "social justice" at no hidden cost -- see this revelatory DVD (on sale at www. kafkaboutik.com).See it to be informed, but if for no other reason, see it to penetrate the wall of silence used by the mainstream francophone media to shield their audiences against criticism of the "sacrosanct" Quebec Model. The wall of silence ensured that press reaction to the French-language version of the film was, predictably, to shoot the messenger rather than acknowledge the message. A typical savaging came from a La Presse film critic, piqued because "the documentary asserts that Quebec shows no more solidarity and is no more egalitarian than its neighbours."

Heresy! It is retrograde, false consciousness, anti-Quebecois to assert that Quebec citizens are no better off than les autres!

Reverence for the Quebec Model depends on what anthropologists would call "magical thinking." Quebecers have been taught that money is something you get from the feds or the wealthy, not something you make. A CROP poll in 2007 found that 57% of respondents agreed that Quebec's social programs "should be as generous as possible, even at the risk of indebting future generations."

No Quebecois is exempt from ex-communication for apostasy. Even the once-sainted former separatist Lucien Bouchard was vilified as right-wing (the most invidious insult you can level at anyone in Quebec) when he and other realistic businessmen -- " les lucides" -- wrote a 2005 manifesto to "wake up" Quebecers from their trance of denial.

The most encouraging element of The Quiet Illusion was the good sense emanating from a circle of conservative young Quebecois student interviewees, who confidently and articulately disassociated themselves from the paralyzing strictures of Quebec Model dogmas. If these are the future political leaders of Quebec -- one can only pray they are -- there may be some light, even hope, at the end of the dark and airless Quebec Model tunnel we're trapped in.

National Post
Quebec's grand illusion

mardi 21 octobre 2008

Je déteste avoir raison...

Je disais que l'ADQ allait nulle part avec des idées nulles, mais je pensais que c'était fini. Mario Dumont croit maintenant qu'on devrait dépenser pour «stimuler la demande». Qui disait que l'économie keynésienne était finie...

Venant du chef de parti qui cet été déclarait adorer Milton Friedman.

Que se passe t'il avec l'ADQ?

Non, là je me pose la question. Mario Dumont n'a pas répondu à Jean Charest sur la question de la dette, il n'a pas pris aucune position récemment autre que celle de critiquer (justement) Jean Charest sur son appui implicite au Bloc Québécois. Depuis 2007, l'ADQ est devenu;
  1. Protectionniste, à savoir la politique d'achat local où l'État doit favoriser les entreprises Québécoises;
  2. Interventionniste, à savoir l'idée d'utiliser l'argent des retraités pour aider des entreprises qui pourraient tout simplement aller voir des banques;
  3. Populiste, à savoir l'association ridicule entre la supposé crise du français et la hausse des seuils d'immigration;
  4. Interventioniste (encore), à savoir l'idée de nationaliser les éoliennes;
  5. Dépensiéres, à savoir l'opposition de couper les impôts et de charger le juste prix pour les services publics comme le souligne le Rapport Montmarquette;
  6. Une organe de la Fédération des Étudiants Universitaires du Québec(FEUQ), à savoir sa défense pathétique maintes fois réfutées par des experts crédibles d'indexer les frais de scolarité au revenu moyen des étudiants.

Maintenant, il reste juste à savoir si l'ADQ décide d'être gentille avec les syndicats et de se coucher devant eux et d'abandonner l'idée du privé en santé.

lundi 20 octobre 2008

Quel déficit?

Je suis de retour, toutefois pas pour longtemps puisque moi et Bryan partirons un blogue commun et l'adresse actuelle redirigera vers le nouveau blogue. Entretemps, je me dois de commenter l'allusion que Jean Charest a fait quant à son désir de ne pas replonger le Québec en déficit.

Pardon, on a un déficit zéro? Logiquement, un déficit zéro implique que la dette ne croît plus vrai? Alors expliquez ceci...

dimanche 5 octobre 2008

De retour le 15

Plusieurs personnes m'ont demandées pourquoi mon blogue est inactif pendant la campagne fédérale. En fait, je ne suis pas inactif. Je commente dans The Financial Post et j'écris sur mon autre blogue. Je serai de retour pour commenter les politiques publiques en détail comme je le faisais avant l'élection.

Entretemps, je vous invite à visiter Élections Canada 2008.

Vincent Geloso

Blogroll




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